Versets commentés

 




L'évangile agnostique

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L'évangile agnostique

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1-1

Au commencement était le Saint-Nom,
le Saint-Nom était avec Dieu,
le Saint-Nom était Dieu.

Le mot Saint-Nom remplace le mot Verbe. Le mot Verbe est également un de ''nos'' mots pour dire ''Saint-Nom'' qui est la Grâce de L'Un (ou Dieu) en action, donnant vie à toutes choses. Pour le yoga-originel, ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendant, le Verbe, le Saint-Nom est aussi le nom d'une de nos quatre techniques de Méditation.


1-3

En lui était la vie et la vie était la Lumière des hommes.

Ce verset, chez Jean est ainsi rédigé : ''En lui était la vie et la vie était la Lumière des hommes ''. Cette expression : ''la Lumière des hommes'' peut se lire : la Lumière contenue dans les hommes. (L’œil est la lampe du corps, si ton œil est sain, fonctionnel, tout ton corps sera éclairé Matthieu 6/22:23). Cette Lumière est une des ''formes'' du Saint-Nom que nous pouvons percevoir. Il existe une technique de Méditation du yoga-originel (une des quatre révélées), la technique de la Lumière, qui permet de voir briller cette Lumière en fermant les yeux. Il ne s'agit pas d'une image mais d'une vraie lumière qui brille. Selon certaines théories cette lumière serait celle produite par les neurones (les biophotons), ce qui ne change rien au fait qu'elle serait une manifestation du Verbe (ou Saint-Nom).


1-4

La lumière brille dans les ténèbres
les ténèbres ne la reçoivent pas.

Le Verset de l'évangile de Jean dit : Cette expression : ''la Lumière des hommes'' peut se lire : la Lumière contenue dans les hommes. (L’œil est la lampe du corps, si ton œil est sain -fonctionnel-, tout ton corps sera éclairé Matthieu 6/22:23). Cette Lumière est une des ''formes'' du Verbe que nous pouvons percevoir. Il existe une technique de Méditation du yoga-originel (une des quatre révélées), la technique de la Lumière, qui permet de voir briller cette Lumière en fermant les yeux. Il ne s'agit pas d'une image mais d'une vraie lumière qui brille. Selon certaines théories cette lumière serait celle produite par les neurones (les biophotons), ce qui ne change rien au fait qu'elle serait une manifestation du Verbe (ou Saint-Nom).
 

1-5

Il y a toujours un homme éveillé,
témoin de cette Lumière
pour que tous puissent La voir.

L'évangile de Jean dit, ''Il y a toujours un homme inspiré de Dieu, témoin de cette Lumière pour que tous puissent La voir ''. Pour nous un homme inspiré de Dieu est un éveillé. Dans l'évangile de Jean il s'agit de Jean le Baptiste (ou Yo'hanan HaMatebil en araméen et en hébreu). Il est dit que cette homme était le témoin de cette Lumière. L'évangile de Jean n'a pas été rédigée par l’apôtre mais par les rédacteurs d'une communauté de croyants, la communauté johannique. Cette communauté comprenait nombre de disciples de Jean le baptiste. Certains disciples du baptistes suivront le Christ, comme André, Jacques et Jean de Zébédée et d'autres, mais la majorité des disciples du baptiste considérait le Christ comme un faux-prophète. Il existe toujours actuellement des disciples du baptiste qui nient le Christ, les mandéens. Ces versets 1:6 et 1:7 ont été rédigés par les johannistes afin de crédibiliser Jésus. Le baptiste avait beaucoup de crédit auprès des juifs de cette époque. Mais il y a effectivement toujours un homme pour témoigner de La Lumière et donner à ses chercheurs la possibilité de la voir, ce fut Bouddha, en d'autres temps, Mani, guru Nanack, Lao-Tse et une infinité d'autres inconnus.

 
1-7

Il n'est pas La Lumière mais en témoigne

Ce ne fut pas seulement Jean qui n'était pas la Lumière et qui en témoignait : tous les maîtres, la plupart complètement inconnus, ont témoigné de la Lumière et donné, aux chercheurs désireux d'apprendre, la possibilité de la voir, par une technique révélée. Jean ne révélait pas cette Lumière s'il en témoignait. Il n'était pas un éveillé, maître de la voie, contrairement au Christ qui était ''plus grand que moi '', disait de lui le baptiste.

 
1-9

L'éveillé est avec les siens
qui ne le croient pas.

En parlant de l'éveillé, l'évangile parle du Christ. Ce verset parle de cette fois où le Christ s'était rendu chez lui et que les gens qui le connaissaient depuis qu'il était enfant, s'étaient moqué de lui, arguant qu'ils le connaissaient et qu'il était bien vaniteux de se croire le Messie. Pour la voie (le yoga-originel) Jésus était un éveillé au même titre que le bouddha Gautama, Krishna, guru Nanack et d'autres (ce qui n'est pas rien). Mais un éveillé n'est pas un Dieu.
 

1-10

Il a fait, par la Lumière, à ceux qui l'ont vue,
Qui croient en Son Nom, des enfants de Dieu
Nés, non par le sang, ni par la chair,
ni par la volonté de l'homme, mais par celle de Dieu.

Ce qui peut-être rapproché des verset 3 et 6 chapitre 3 de l'évangile selon ''Jean'' où il est question de mourir au vieil homme pour renaître en Esprit. La Méditation régulière sur cette Lumière, grâce à la technique appropriée, permet à la Conscience (ou âme) de renaître en Esprit.

1-12

Le Saint-Nom vit au cœur de chacun,
plein de Grâce et de Vérité
et nous pouvons contempler Sa gloire.

Le Saint-Nom (Verbe) est incarné en chaque être vivant. En parlant du Verbe incarné ayant vécu parmi les hommes, les évangiles chrétiens pensent au Christ. Du temps de Gautama (le bouddha historique) il s'agissait du bouddha. Les maîtres ayant révélé la Lumière-intérieure aux Hommes, ceux qui ont été connus après leur mort ont toujours été déifié après leurs disparitions, comme Jésus qui était ''fils-de-l'homme'', c'est à dire humain et que l'on dit ''fils-de-Dieu'' et ''Dieu'' lui-même. On leur a alors prêté des pouvoirs magiques qui ne se peuvent pas. Ces miracles sont toujours narrés dans des livres mais on n'en voit jamais se dérouler.


1-16

Personne n'a jamais vu Dieu.
Le Fils de l'homme, en son Père,
est celui qui l'a fait connaître.

Être ''en son Père'' ( ou au sein de) signifie être en Conscience, autrement dit avoir sa Conscience dans le Saint-Nom (le Verbe, celui qui était avec Dieu, qui était Dieu voir le verset 1.1) : ''Je suis en mon père et mon père est en moi '' (Jean 14:11).
 
 
1-34

Jean s'y opposa en disant :
''C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi ! ''

Cet échange est à considérer avec prudence : en effet si les rédacteurs ont imaginé cette rencontre pour installer le Christ dans la continuité du Baptiste, afin d’attirer à la foi la foule de ceux qui suivaient Jean, le Baptiste n'a pas pu dire ça.

 
1-36

Jean, ayant baptisé Jésus s'exclama:
"Voici l'agneau de Dieu, celui qui enlève la faute du monde.
c'est celui dont jai dit qu'il était plus grand que moi ''.

Il faut tout de même préciser que cette reconnaissance du Christ par Jean est hypothétique. Selon d'autres historiens Jean n'aurait jamais parlé du Christ en tant que Messie par lui attendu. Jean attendait Dieu lui-même et, pendant qu'il était emprisonné par le roi Hérode, Jean aurait demandé à ses disciples d'aller voir comment ce Jésus était, comment il se comportait et ce qu'il enseignait car ses agissements ne laissaient pas de le surprendre. Ces Versets de l'évangile de Jean, et des autres où il est question de la relation du batiste avec Jésus, auraient été simplement inventés par ses rédacteur afin de placer le Christ dans la continuité du baptiste.

 
2-17

Il ajouta à l'intention de tous:
"En vérité, en vérité, je vous le dis,
vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu
monter et descendre sur le Fils d'Adam''.

Le Christ aurait utilisé l'expression ''fils de l'homme'' ou ''fils d'Adam'' pour parler de lui. Cette expression signifiait qu'il était humain. Il était fils de l'homme (ou d'Adam) ce qui contredit l'expression ''fils de Dieu'' que les évangélistes lui ont souvent fait dire.


3-3

Puis il leur dit:
''Le sabbat a été fait pour l'homme
et non l'homme pour le sabbat,
de sorte que le Fils de l'homme est maître
même du sabbat''.

L'expression ''fils de l'homme'' ou ''fils d'Adam'' a pour propos de dire l’humanité de Jésus ce qui contrarie le titre qu'on lui donna après sa disparition: ''fils de Dieu''.
 
3-4

Jésus ayant entendu leur dit:
''Ce ne sont pas ceux qui se portent bien
qui ont besoin de médecin, mais les malades.
Je ne suis pas venu pour les justes,
mais pour les pécheurs ''.

C'est comme pour la Révélation de la voie: les gens heureux, biens dans leur existence ou leur pratique religieuse ne prêtent pas l'oreille au Satsang, aux discours sur le yoga-originel. Seulement ceux qui sont déboussolés, malheureux, qui souffrent et se sentent démunis cherchent le réconfort. C'est d’ailleurs à cause de cette évidence que les ''anti-sectes'' (comme si une secte était par définition mauvaise) disent qu'elles (les sectes) embobinent les gens fragiles. Le Christ aussi faisait ainsi: on le lit dans ce verset.

 
3-9

''Personne non plus ne met du vin nouveau
dans de vieilles outres;
autrement, le vin fait rompre les outres,
et le vin et les outres sont perdus.
Il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves ''.

C'est pour cette raison que les chercheurs (de Vérité) qui aspirent à recevoir la Révélation de la voie doivent passer par une période d'attente, durant laquelle ils sont ''aspirant''. Un enseignement 'neuf'', an tout cas pour l'esprit de l'aspirant, ne devrait pas être mélangé avec les résidus des vieux concepts.
 

4-3

Jésus répond et lui dit:
''En vérité, en vérité, je te le dis,
à moins de naître de nouveau,
personne ne peut voir le Royaume ."

Naître à nouveau c'est lâcher-prise, oublier ou, en tous cas ne plus prêter attention aux concepts appris, aux à-priori, aux sentiments du passé. Faire table rase et vivre l'instant. Renaître pour redevenir simple comme un enfant, alors il redevient possible de voir le Royaume (la béatitude à l'intérieur de soi). C'est le propos de la Sadhàna de la voie.



4-15

''Celui qui s'en remet au Saint-Nom
est à l'abri de tout jugement
mais celui qui l'ignore se juge lui-même ''.

S'en remettre au Saint-Nom c'est se remettre dans le Saint-Nom, autrement dit pratiquer la technique de Méditation dite du ''Saint-Nom''. Les disciples de la voie, qui ont reçu la Révélation (des quatre techniques) savent ce qu'est cette technique et peuvent ''s'en remettre au Saint-Nom''. Cette technique peut être pratiquée en faisant tout ce que l'on a à faire dans la journée.


4-17

''Car quiconque fait le mal hait La Lumière,
et ne vient point à La Lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dévoilées;
mais celui qui agit selon la Vérité vient à La Lumière,
afin que ses œuvres soient manifestées,
parce qu'elles sont faites en Dieu ''. 

Les ténèbres sont l'absence de la lumière, quand la lumière paraît, les ténèbres disparaissent. Quand la Connaissance (non apprise ou shruti) est reçue, l'ignorance disparaît.
 

5-11

Sachant que Judas méditait sur ce qui était élevé, Jésus lui dit :
''Ecartes-toi des autres et je te dirai les mystères du royaume.
Il te sera possible de l’atteindre, mais tu auras beaucoup à souffrir.
Car un autre te remplacera, afin que les douze disciples
puissent à nouveau être au complet avec leur dieu ''.

Tous les apôtres, même ceux qui l'avaient connu, n'étaient pas des disciples du Christ, n'avaient pas reçu la Révélation ou baptême dans le Saint-Nom (l'Esprit-Saint) et le feu (la Lumière). Jésus va révéler à Judas ce secret qui est toujours révélé aux aspirants qui en font la demande aujourd'hui. Le verset suivant (5-14) le dit: ''Viens que je te montre ce qu'aucun œil n'a vu, ce qu'aucune oreille n'a entendue.

   5-14

Jésus lui répondit:
''Viens que je te montre ce qu'aucun œil n'a vu
Ce qu'aucune oreille n'a entendue.
Ensuite tu sauras et tu connaîtras le Royaume
Mais le prix que tu paieras sera lourd. ''

Le prix que Judas paiera, d'obéir au Christ, sera de le livrer et de subir la condamnation et l’opprobre des autres apôtres et disciples et du monde chrétien.


6-6

''C'est en vain qu'ils m'honorent, en donnant des préceptes
qui sont des commandements d'hommes ''.

C'est ce que toutes les religions font encore aujourd'hui : tous les dogmes religieux sont des préceptes d'hommes, comme quand les pharisiens suivaient leurs dogmes à la lettre mais pas les enseignements des prophètes dans l'esprit. C'est là toute l'utilité d'un maître vivant : vous remettre en cause. Mais en général les religieux n’acceptent pas d'être remis en cause, aujourd'hui comme à l'époque du Christ.

 
6-14

''Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! ''

Malgré l'air prosélyte du Christ, il ne s'adressait pas à tout le monde mais seulement à dont l'âme, la réalisation les rendaient capables d'adhérer aux discours (Satsang) du Christ.

6-31

Il leur dit:
"Je vous le dis, en Vérité,
quelques-uns de ceux qui sont ici présents
ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Royaume."

Il dit que certains auront reçu la Révélation du Royaume, c'est à dire l'initiation que le Christ donnait. C'est la même Révélation encore aujourd'hui qui est donnée aux aspirants qui en font la demande.


7-11

Jésus lui répondit:
''Quiconque boit de cette eau aura encore soif ,
mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai
n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source
qui jaillira jusque dans la vie éternelle ''.

Ici le Christ parle du Nectar que certains spécialistes des mystiques indiennes connaissent bien. Guru Nanack en a parlé. Sur la voie une des quatre techniques révélées est celle dite ''du-Nectar''.


7-15

La femme étonnée lui dit : ''Seigneur, je vois que tu es prophète ''.

Facile à deviner pour le Christ ! Cette femme est de sa famille, il en a entendu parler chez-lui. En effet cet puits a été creusé par Jacob, le père de Joseph lui même le père (en tout cas adoptif) du Christ.

7-31

''Car en ceci ce qu'on dit est vrai:
Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne ''.

Ici et le verset précédent, l'allusion au cycle des incarnations est flagrante : celui qui finit le travail n'est pas celui qui l'a commencé et le verset suivant le dit encore : ''''Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail ''. L'âme travaille à moissonner le fruit des incarnations : le Libération et l'être où cette âme est incarnée, qui se libérera (qui récoltera les fruits) sera différent que celui où cette âme s'est incarnée pour commencer.

8-6

Alors il les enseigna:
''Heureux les pauvres en esprit,
car le royaume des cieux est à eux ! ''

Les pauvres en Esprit ne sont pas des ''simples d'esprit'' mais des qui ont un esprit simple...qui ne font pas de l'esprit. Le Christ a dit que celui, celle qui n'était pas comme un enfant (simple) ne pouvait pas entrer dans le Royaume, ce Royaume qu'il a dit être à l'intérieur de nous. C4est aussi pour ça qu'il conseillait de mourir (en esprit) à la vieille personne).





8-11

''Heureux ceux qui ont le cœur pur,
car ils verront Dieu ! ''

Ils le verront véritablement : avoir le cœur pur permet de voir briller la Lumière de Dieu à l'intérieur de soi, en fermant les yeux et en utilisant une technique idoine, la ''technique de la Lumière'' cette qui est révélées sur la voie au cours de la...Révélation.

8-18

''Ce que tu entendras dans ton
oreille, proclame-le sur les toits à l’oreille d’autrui.
Car personne n’allume une lampe
pour la mettre sous le boisseau,
ni dans un endroit caché ;
mais au contraire, il la place sur un lampadaire,
de façon à ce que quiconque entre et sort
puisse voir sa lumière. ''

Il est dit ici qu'un initié, qui voit la Lumière intérieure, ayant reçu la Révélation se doit d'en parler aux oreilles qui peuvent entendre cette révélation. Il n'est pourtant pas demandé de faire comme les témoins de Jéhovah : de faire du porte à porte. Il est demandé aussi de n'en parler qu'aux oreilles disposées à écouter.

8-26

''Si donc tu présentes ton offrande à l'autel,
et que là tu te souviennes que ton frère
a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande devant l'autel,
et va d'abord te réconcilier avec ton frère;
puis, viens présenter ton offrande. ''

Ici on s'adresse aussi aux disciples qui ont reçu la Révélation et qui connaissent les techniques de la voie, on leur dit : avant d'aller méditer, réconcilie toi avec ton frère (ou ta sœur) de façon à ne pas compliquer la phase de concentration avec des scrupules, des pensées obsédantes..


8-38

'' Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant.
Si quelqu'un te frappe sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre . ''

Le maître dit aujourd'hui, qui n'est pas la même époque que celle du Christ, qu'il ne faut pas se laisser faire : vous devez vous défendre. C'est un dharma (devoir sacré) que de défendre l'intégrité physique de votre corps qui est le temple de Dieu et dont vous avez besoin (en bonne santé) pour méditer et être dans le Service (pour observer l'Agya). C4est l'avantage d'un maître vivant : de réactualiser les préceptes sinon on reste bloqué deux milles ans en arrière. Certaine religion plus récente laisse les croyants bloqués à une époque plus récente mais qui n'est plus d'actualité tout de même, quand à d'autres religions, elles sont resté bloquées trois milles ans ou plus en arrière.

9-5

Jésus les appela, et leur dit sous forme de paraboles:
''Comment Satan peut-il chasser Satan ? ''

Certains chercheurs veulent atteindre qui la Vérité, qui la perfection, qui l'amour de Dieu etc...mais quand on leur dit qu'il faut un guide, un guide vivant, extérieur à eux et capable de leur parler de vive voix, de les remettre en question, de les contredire ils se braquent, arguant du fait qu'ils n'ont pas besoin de quelqu'un pour les guider, qu'ils ont Dieu en eux et qu'ils se fient à leur intuition (ou à des maîtres intérieurs ! ). Mais comment le mental peut-il circonvenir le mental ?


10-7

Puis il dit:
''Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. ''

Inutile de parler à ceux qui n'ont pas l'entendement pour entendre, mais parce que l'on ne sait pas, en voyant les gens, où ils en sont spirituellement, on parle à tous même si peu entendent. Pour ce qui est de la parabole, elle signifie qu'avant d'initier quelqu'un (le baptême dans le Saint-Nom et le feu) il lui faut se préparer afin que cette graine de la Connaissance (non-apprise ou Shruti) prenne racine et grandisse dans son esprit préparé. C'est pourquoi un chercheur désireux de recevoir ce baptême (la Révélation) attendra un certain temps, afin de s'y préparer.

10-13

''Le semeur sème la parole. ''

Le guide donne le Satsang et initie les chercheurs aspirant à l'être. La parole qui sème est celle du Satsang, de ses ''sermons'' inspirés et cette parole est aussi le Verbe ou Saint-Nom. Semer le Saint-Nom c'est initier les gens.




10-25

''Il est semblable à un grain de sénevé, qui,
lorsqu'on le sème en terre,
est la plus petite de toutes les semences mais,
lorsqu'il a été semé, devient une plante touffue
aux rameaux hospitaliers de sorte que
les oiseaux du ciel peuvent s'y abriter. ''

Le Royaume c'est la Béatitude...l'Unité d'où l'âme est originaire et où elle a vocation à retourner à la fin de son cycle d'incarnations, quand elle aura atteint la Libération. Ce Royaume, cette béatitude est, en même temps, celle que l'être incarné vit en méditant. L'initiation ou Révélation, ou encore baptême dans le Saint-Nom (Esprit-Saint) et le feu (la Lumière) est cette graine de sénevé qui grandit par la pratique. L'initiation n'est pas le but mais le début.

11-11

Jésus, voyant cela, leur dit:
''Laissez venir à moi les petits enfants,
car le Royaume est pour ceux qui leur ressemblent. ''

Comment ressembler à un enfant ? Est-ce une question de physique ? D'âge ? Non, bien sûr ! Alors ? Quel sont les traits qui caractérisent particulièrement un enfant ?
Un enfant est simple et il vit dans l'instant...je parle d'un petit enfant, comme dit dans ce verset, c'est à dire en dessous l'âge de sept ans. (qui est l'age de raison, c'est à dire du mental). Pour connaître la Béatitude vous devez être simple et dans l'instant.

11-17

Jésus, le regarda alors plus attentivement,
éprouva de l'amour pour lui et il lui dit:
''Il te manque une chose : va, vends tout ce que tu as,
donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel.
Puis viens, et suis-moi . ''

Au début, quand l'homme lui pose sa question, Jésus lui répond ''machinalement'' selon les préceptes juifs ''bateaux'' et comme l'homme insiste, il croit desceller chez lui une soif plus profonde de vérité, alors il lui dit la vérité, c'est à dire d'être détaché de ses biens et de le suivre sur le chemin...mais l'homme, qui a de grands biens, s'en va dépité. L'attachement à ses biens était plus fort que sa soif de Vérité.





11-20

Les disciples furent étonnés de cette parole.
Alors Jésus leur dit:
''Il est plus facile à une corde* de passer par le chas d'une aiguille
qu'à un riche d'entrer au Royaume ''.

Selon certains savants il y a eu confusion entre deux mots Grecs : KAMELON = chameau et KAMILON = corde. Notons en passant que l’araméen GAMLA peut signifier aussi bien chameau que corde (faite de poils de chameau). L’image ne suggérerait alors pas l’impossibilité mais plutôt la difficulté.

13-44

''Et voici le dernier :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. ''

Aujourd'hui le plus grand commandement est : ''L'Agya tu observera'', autrement tu pratiquera régulièrement les trois piliers du yoga-originel : Service, Satsang et Méditation. On peut aussi résumer encore en disant : ''Ta Conscience en moi tu laissera''. Voilà l'intérêt d'une parole vivante : réactualiser les commandements. S'aimer les uns les autres n'est plus le but : le but est que chacun réalise la raison de sa venue sur Terre. Si en plus on s'aime les uns les autres, alors c'est un bonus et le résultat de la réalisation de chacun : une personne spirituellement réalisée aura plus tendance à éprouver de la fraternité vis à vis de ses contemporains même s'il arrive que des frères ne s'entendent pas toujours.

14-5

''Ne donnez à personne sur terre le titre de ''le-Père'',
car il n'est pour vous qu'un seul Père, celui des cieux ''.

dans ce verset il a été écrit ''le titre de le-père'' car dans le verset originel il était écrit seulement père mais il faut savoir qu'en araméen, et à cette époque le mot père, utilisé comme Jésus le faisait, signifiait ''le-Père'' c'est à dire Dieu. Quand le Christ parlait de ''mon-père'' il voulait dire ''mon-Dieu''. Il ne se considérait pas comme le fils de Dieu mais comme le fils de l'Homme ou d'Adam (c'est ce que signifiait cette expression'' et il utilisait ce titre pour bien souligner son humanité.



15-1

Judas Iscarioth, l'un des Douze,
s'en alla, comme prévu avec Jésus,
vers les chefs des prêtres pour le leur livrer.

Dans la version de la vie de Jésus où il est crucifié, Judas était, en réalité, un de ses seuls disciples initiés (baptisé dans le Saint-Nom -ou Esprit-Saint- et dans le feu) Tous ses apôtres ne l'étaient pas. De plus Judas aurait accepté d'endosser le rôle de traître sur la demande du Christ, pour que ce qui avait été écrit se réalisât.

16-4

''Certains d'entre vous savent où je vais et connaissent le chemin."

Dans ce verset il y a la preuve que tous les apôtres n'étaient pas des disciples du Christ, des initiés de sa main...certains d'entre eux connaissent la voie du Seigneur, connaissaient sa destination. Les autres se contentaient des rites juifs, tout en prenant le Christ pour une sorte de ''super-prophète''. Mais Jésus était un maître éveillé, comme bouddha (entre autres) l'était. Sa mystique était originaire des Indes. Cette région du monde, la Palestine, était en étroite relation avec le monde Perse et les Indes (dont une partie, à l'époque, faisait partie de l'empire Perse : le Pakistan actuel). La route de la soie (on devrait dire les routes de la soir) était une autoroute de l'information et il était aisé de voyager comme passager avec une des caravanes de chameaux qui faisaient régulièrement cette route.

16-6

Jésus lui dit: "Je suis le chemin, la vérité et la vie.
Personne ne vient au Père sinon par moi.
Si vous me connaissez, vous connaissez aussi Le Père.
Dès maintenant, vous le connaissez et vous l'avez vu."

Là encore le Père, mon Père signifie Dieu. Il est ici question que le maître est la seule voie pour aller au Père : seul lui donne la Révélation, c'est à dire le vrai baptême.

16-9

''Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père,
et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis,
je ne les dis pas de moi-même,
le Père, qui demeure en moi, accomplit ses œuvres.''

Le Christ disait aussi que le Royaume était à l'intérieur. Le Royaume et le roi ne sont qu’Un. Quand le Christ est en son Père (c'est à dire en son Dieu) ça signifie qu'il met sa Conscience en Dieu, autrement dit qu'il pratique la Méditation particulière qu'il révélait durant son baptême et plus particulièrement une des quatre techniques qu'il enseignait, celle dite du Saint-Nom. Cette technique, toujours révélée actuellement par sri Hans yoganand ji, le maître de la voie, permet de mettre son esprit en Dieu, c'est à dire de se recentrer en soi. En même temps que le Christ est en son Père, son Père est en lui, puisque le Royaume est en lui, comme en tout être vivant.


16-11

''Si vous m'aimez, gardez mes commandements.''

Seulement ceux qui ont des oreilles pour entendre entendront cette consigne, c'est à dire que seulement ceux qui ont reçu le baptême du Christ, la Révélation ou initiation, savent les commandements secrets du Christ, ceux qu'il donne aux initiés. Encore aujourd'hui ces commandements existent. Ils sont secrets dans le sens où pour les comprendre et les suivre il est obligatoire d'avoir reçu le baptême du Christ. Ce baptême est la même initiation que donnait Bouddha aux rares disciples qu'il a eu de son vivant, le même que celui donné par Lao-Tse ou Guru Nanack ou Mani. Seul un maître éveillé vivant peut donner cette initiation. On ne la trouve pas dans les livres et encore moins seul. Je dis à l'intention des initiés de la voie (le yoga-originel) que ses commandements sont ceux de l'Agya.


 
16-20

''Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles.
La parole que vous entendez n'est pas de moi,
mais du Père qui m'a envoyé.''

Bien sûr que cette Parole, ou Verbe ou Saint-Nom n'est pas du Christ, puisqu'il s'agit de la force de Dieu, sa force manifestée à travers la Création. Cette force active de Dieu, cette Parole, ce verbe, ce Saint-Nom ou esprit-Saint ou Satnam (nom-parfait en Inde) est en chacun.

19-35

Jésus jette un grand cri, se tait et ne bouge plus.

Il ne meurt pas mais s'évanouit, entre dans une sorte de catalepsie où le mental plonge parfois ceux qui souffrent trop, pour échapper à la douleur. Cette catalepsie peut faire croire, à une personne qui n'est pas médecin, que la personne est morte.

 
19-48

Il leur dit:
"N'ayez pas peur !
Vous cherchez Jésus le Nazaréen, le crucifié,
il s'est réveillé*, il n'est pas ici.
Mais allez, dites à ses disciples et à Pierre
qu'il vous précède en Galilée,
c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit."

Le mot ressusciter signifie, étymologiquement ''se-réveiller ''. Croire que le Christ est ressuscité, c'est à dire revenu de la mort, est encore une tentative de crédibiliser Jésus en lui donnant une dimension magique, preuve qu'il était bien le fils de Dieu. Cette explication peut se comprendre à l'époque où les quatre évangiles ont été ''gravé dans le marbre'' compte tenu du ''publique'' auquel les homélies des prêtres s'adressaient. Mais aujourd'hui il est temps de tourner la page. Quand quelque chose heurte votre bon sens, c'est que c'est faux. Les écritures originelles ne parlent pas de résurrection, d’ailleurs le personnage qui reçoit les deux femmes ne dit pas que Jésus est revenu des morts, mais qu'il s'est réveillé et qu'il les attend au lieu convenu. Après quelques temps au frais de ce sépulcre, qui était une grotte taillée dans la roche, avec les bons soins de Joseph d'Arimathie, ou de ses serviteurs compétents, le Christ a retrouvé toute son énergie. 

21-14

Alors le Christ dit :
''Commencez par vous placer en Lui.
N’allez pas dans la dualité car, en vérité,
il n’y a pas de frontière.
Seuls les yeux créent la frontière
parce qu’ils ne voient pas ce qui unit les choses
et qui est en elles. '' 

Se placer en Lui signifie rester dans le Saint-Nom, c'est à dire méditer mais seul ceux qui ont reçu le baptême du Christ connaissent cette technique. La frontière est ce qui transforme l'Unité (L'Un) en multiple, c'est à dire en dualité. C'est le regard qui crée l'illusion de la dualité. Le regard c'est à dire le ''point-de-vue'', ou le filtre de nos concepts mis en travers du regard générant ainsi l'illusion ou Màyà.

 
21-16

''L’œil qui est la lampe du corps
éclaire pour nous ce monde qui crée les Mondes.
L’oreille qui sait entendre ouvre cet œil et le fait grandir.
Ainsi, la vérité qui s’ouvre à l’œil et à l’oreille
ouvre la route à une autre réalité.
L’un nourrit le multiple et le multiple renvoie toujours à l’Un. ''

Il s'agit ici de l'ajna chakras ou troisième œil. En méditant avec la technique de méditation particulière à la Lumière, le méditant voit briller, en lui, la Lumière, c’est ainsi que le troisième œil est la lampe du corps. Jésus ne révélait pas que la technique de la Lumière, durant son baptême secret : il révélait quatre techniques : Saint-Nom, Lumière, Musique et Nectar. Le Saint-Nom nous avons déjà parlé de ça : je suis en mon Père (en mon Dieu) et mon Père et en moi. Pour le Nectar, on a vu qu'il proposait de donner une eau particulière à cette femme, près du Puits de Jacob. Maintenant il parle d'une oreille qui sait entendre. Celui qui connaît la technique de la Musique sait comment faire pour que son oreille entende cette musique intérieure. L'Un nourrit le multiple, ce qui signifie qu'il est contenu en tout et donne vie à tout et tout renvoie à l'Un.


 

L'évangile de Jésus

    Pour lire le PDF cliquez ici     L'évangile de Jésus Le mot « évangile », en grec (euangélion), avait une signification ori...